MOTEUR 2 TEMPS OU 4 TEMPS ?
L'huile d'un moteur à deux temps est mélangée à l'essence, généralement dans une proportion comprise entre 0,5 % et 6 % selon les recommandations du fabricant. Ce mélange est ensuite brûlé, lubrifiant le moteur pendant qu'il brûle. Le principal avantage de ce système est qu'il simplifie la conception du moteur, car il n'est pas nécessaire d'avoir un système de lubrification séparé. Cependant, l'inconvénient est que l'huile peut potentiellement contaminer le filtre à air et causer des problèmes de pré-allumage. Les moteurs à quatre temps évitent ces problèmes en utilisant un système de lubrification séparé. Dans un moteur à quatre temps, le moteur entraîne une pompe qui aspire l'huile dans le carter inférieur et l'envoie sous pression à travers un filtre. Après le filtre, l'huile circule sous pression dans les tuyaux internes du moteur pour lubrifier les pièces qui en ont besoin. En fonctionnement normal, la température de l'huile peut atteindre 130°C, mais elle est généralement limitée à environ 100°C par des échangeurs de chaleur pour éviter toute dégradation. Ce système est plus complexe que le système à deux temps, mais il offre des performances et une fiabilité supérieures.
Composition d'un moteur à deux temps
Un moteur à deux temps possède un ou plusieurs pistons qui se déplacent dans les cylindres et effectuent un cycle de combustion complet en seulement deux mouvements linéaires. Le mouvement du piston dans le cylindre, à travers les orifices entre la partie inférieure du carter et la partie supérieure du cylindre, permet d'évacuer les gaz brûlés et de remplir le cylindre de gaz frais (vapeur de carburant et comburant) via la boîte à soupape. Une autre technique de moteur à deux temps est basée sur l'admission et l'échappement par soupape, comme les moteurs diesel Cummins. Aucun gaz ne peut s'écouler dans le carter, de sorte qu'il n'y a pas besoin d'un mélange gaz/huile. Le carburant diesel est injecté sous haute pression directement dans la chambre de combustion vers la fin de la compression. Pour que le balayage soit efficace, il est essentiel que la composition du mélange ne varie pas trop d'un point à l'autre de l'espace de balayage. La résistance du mélange doit également rester élevée afin d'éviter l'obstruction des petits passages par des particules solides. Ces effets peuvent être obtenus en utilisant un ou plusieurs turbocompresseurs ou par suralimentation. Les émissions d'échappement des moteurs à deux temps sont généralement des hydrocarbures imbrûlés (UBHC), du monoxyde de carbone (CO) et des oxydes d'azote (NOx). Depuis leur apparition sur le marché, les moteurs à deux temps ont été améliorés en termes de pollution atmosphérique. Ces améliorations ont été rendues possibles grâce à une meilleure compréhension du fonctionnement des moteurs à deux temps, à une conception plus soignée et à l'utilisation de matériaux plus résistants aux hautes températures.
Origine des moteurs à deux temps
Le premier moteur à deux temps a été conçu par l'ingénieur belge Etienne Lenoir en 1859. Cette nouvelle conception améliorée allait rapidement devenir populaire auprès d'autres inventeurs dans toute l'Europe, surtout après qu'elle ait battu un autre type de moteur lors des tests, qui nécessitait beaucoup plus de carburant pour fonctionner !
Composition d'un moteur à quatre temps
Les moteurs à quatre temps sont semblables aux moteurs à deux temps, mais ils utilisent un cycle de combustion complète en quatre mouvements linéaires du piston dans le cylindre. Ces moteurs possèdent une ou plusieurs soupapes par cylindre qui contrôlent l'admission et l'évacuation des gaz. Les soupapes sont actionnées par un arbre à cames situé au-dessus du bloc moteur, entraîné par la courroie crantée ou la chaîne de distribution. L'arbre à cames est généralement actionné par une pompe à huile située dans le carter moteur, qui envoie de l'huile sous pression aux roulements et aux articulations pour les lubrifier. Le cycle de combustion d'un moteur à quatre temps est le suivant :
1. Admission : Le piston descend dans le cylindre, créant ainsi un espace vide ou « chambre de combustion ». Les soupapes d'admission s'ouvrent alors pour permettre l'entrée du mélange carburant/air frais.
2. Compression : Le piston remonte dans le cylindre et comprime le mélange carburant/air frais, ce qui permet une combustion plus complète du mélange.
3. Combustion : Le spark plug (bougie d'allumage) envoie une étincelle qui enflamme le mélange carburant/air, et le piston est propulsé vers le bas par la force de la combustion.
4. Échappement : Les soupapes d'échappement s'ouvrent pour libérer les gaz brûlés du cylindre. Le piston remonte alors pour fermer les soupapes et recommencer le cycle.
Origine des moteurs à quatre temps
Le moteur à quatre temps est l'un des véhicules à combustion interne les plus populaires de l'histoire. Il a été mis au point par Nikolaus Otto, perfectionné sous la direction de Gottlieb Daimler et Wilhelm Maybach entre 1887 et 1889 avant d'être à nouveau amélioré plus tard. C' est l'ingénieur français Fernand Forest qui a déposé ses brevets de conception au moins six ans avant que ses cancers ne se déclarent pendant leur collaboration ; puis finalement introduit comme solution finale de Diesel pour améliorer la puissance tout en réduisant la consommation de carburant.
Bien que les moteurs à deux temps soient encore utilisés dans de nombreuses applications, le moteur à quatre temps est de loin le moteur à combustion le plus courant aujourd'hui. Si vous êtes à la recherche d'un nouvel outil de garage ou si vous souhaitez simplement en savoir plus sur ces moteurs, n'hésitez pas à visiter notre site Web et à nous contacter. Nous serons heureux de répondre à toutes vos questions et de vous aider à trouver l'outil de garage idéal pour vos besoins.
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